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Pâques aux couleurs des oiseaux

Passez une fête de Pâques gourmande avec les oiseaux !


Cette année, la LPO Sarthe est partenaire avec la Chocolaterie Bellanger pour vous faire passer une délicieuse fête de Pâques riche en couleur et en saveur grâce aux oiseaux !


Pour 2022, la chocolaterie Bellanger a choisi de créer des produits mettant en avant les oiseaux et leurs beaux plumages. Les 3 oiseaux stars de cette collection sont le colibri, le hibou et le flamant rose, des oiseaux aux caractéristiques et aux origines bien distincts.


N’oubliez pas, cette année faites-vous plaisir ainsi à vos proches tout en faisant une bonne action en achetant un oeuf Bellanger et en soutenant la Ligue de Protection des Oiseaux en Sarthe.
Partons aujourd’hui à la découverte des hiboux !

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©Studio Waap / Simon Lagoarde

En Pays de la Loire, nous avons trois espèces de hiboux :

  • Petit-duc scops
  • Hibou moyen-duc
  • Hibou des marais
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Hibou des marais © R.Pellion

Les hiboux font partie des rapaces nocturnes comme les chouettes, en Pays de la Loire, il est possible de rencontrer l’effraie des clochers, la chevêche d’Athéna et la chouette hulotte. Et non, la chouette n’est pas la femelle du hibou ! Ce sont des espèces bien distinctes ! Seuls les hiboux ont des aigrettes sur la tête, ce sont des plumes et non des oreilles comme nous pourrions le penser !

Chouette effraie ©R.Pellion
Chevêche d’Athéna ©P.Houalet
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Chouette Hulotte © R.Pellion

En Sarthe, nous avons principalement le hibou Moyen-duc. Comme son nom l’indique, ce hibou est de taille moyenne et est un peu plus gros qu’un corbeau. Il est facilement reconnaissable à ses grands yeux oranges le dotant d’une excellente vision nocturne, ses grandes aigrettes de plumes caractéristiques des hiboux et son regard dont les expressions peuvent passer d’un air menaçant à très étonné.

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Hibou Moyen-Duc ©R.Pellion

Dormant toute la journée dans les forêts et les pinèdes, il ne s’active qu’au soir durant lequel il patrouille les champs et même parfois les jardins à la recherche de rongeurs (les campagnols représentent 78% de son alimentation) ou de petits oiseaux. Il les repère notamment grâce à sa capacité à pivoter la tête à 270° (prouesse que seuls les rapaces nocturnes peuvent accomplir). Mais sa meilleure arme réside dans son plumage conçu pour ne produire aucun bruit lorsqu’il bat des ailes. Ainsi, il peut fondre sur sa proie en toute discrétion.

Aussi commun soit-il, ce hibou est très difficile à apercevoir, car non seulement, il vit la nuit mais en plus son plumage couleur écorce lui confère le meilleur des camouflages, sur les troncs d’arbre, durant le jour. Un des indices pour le localiser est de chercher des pelotes de réjection (restes de repas) qu’il laisse sous les arbres. C’est durant le mois de mars que son « houhou » caractéristique peut être entendu le soir lorsqu’il cherche une partenaire. En avril, la femelle cherche un ancien nid de pie pour y pondre jusqu’à six oeufs qu’elle couve durant un mois. Les petits quittent le nid au bout de quelques semaines et parcourent librement les branches aux alentours en observant le monde du dessous de leurs grands yeux. Véritable peluche des arbres, ils sont recouverts d’un duvet grisâtre leur tenant chaud la nuit durant laquelle ils se mettent à hurler d’un cri strident (presque effrayant) pour demander à manger.

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Jeune Hibou Moyen-Duc © Letessier

En hiver, les hiboux moyen-duc, comme les hiboux des marais, se rassemblent pour former en dortoirs de parfois plusieurs dizaines d’individus pour passer la journée avant de chasser la nuit.

L’espèce n’est pas globalement menacée. Elle est largement répandue et assez prolifique. Comme sources possibles de problèmes, on peut déjà être certain que la dégradation de l’habitat en est une dans les pays développés qui hébergent majoritairement ce hibou. Les remembrements et leur corollaire de suppression de haies, de drainages et autres “améliorations”, la modernisation des voiries, l’extension de l’urbanisation en périphérie des villages, ne peuvent que réduire l’habitat disponible en jouant, et sur les structures arborées porteuses de nids, et sur les zones incultes où se réfugient volontiers les rongeurs-proies. Par ailleurs, comme pour tous les nocturnes, la circulation automobile est très meurtrière sans qu’il n’y ait vraiment de parade possible.

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